Sauf que... je n'avais pas encore fait ce tatouage (les salons étaient restés fermés longtemps) et si je savais ce que je voulais, je n'avais pas encore trouvé LE dessin adéquat. J'attendais un signe... Rien ne pressait.
Bon, en attendant, pour la couverture, il fallait trouver une solution...
Sandrine (Ephemart.be) a donc débarqué un matin avec couleurs et pinceaux pour une première tentative de tatouage... éphémère. Le dessin était superbe mais je n'étais pas convaincue du résultat pour une couverture de livre. Anne est arrivée la semaine suivante avec appareil et plumes pour une séance photos.
Karine avait débarqué pour un soutien bienvenu.
Se déshabiller et exhiber sa cicatrice n'était pas forcément facile mais la démarche a eu cela de positif, qu'elle m'a permis d'apprivoiser encore plus le regard de l'autre, de mieux vivre avec et dans le cas du tatouage éphémère de pouvoir montrer à ma fille, qui jusqu'ici avait refusé de regarder.
C'était décidément une belle histoire de partage entre femmes
Anne a pu réaliser de magnifiques photos et elles étaient du plus bel effet sur la couverture. Mais pour toutes les raisons explicitées ci-dessus et parce que finalement les photos étaient peut-être aussi en décalage par rapport au ton utlisé dans le livre, j'ai flanché.
J'ai préféré le gland, trouvé un jour de balade alors que je savais déjà.
Et vous, auriez-vous osé ?
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